Sorties en vrac

Retour à l'Alpe du Pin pour cette voie plus facile que la précédente.

Voie parfaite pour la canicule grace à son orientation (Nord-Est) et la proximité de la cascade qui rafraichit bien l'atmosphère.

Deux petites voies faciles dans un très joli cadre: l'objectif était de profiter d'un créneau de "pas trop mauvais temps" en ce début de semaine orageux. Avec Claude, nous avons enchainé les deux voies à corde tendue pour pouvoir être au labo l'après-midi (vers 15h tout de même). Quelques jolies longueurs dans ces voies et un équipement aéré mais judicieusement placé, la principale difficulté réside dans la marche d'approche.

Retour à la cascade d'en bas avec Alex pour enchainer la voie à gauche de la chaude pisse. La vire de départ est bien humide et un tantinet scabreuse. Sinon, c'est de la belle escalade. Les deux dernières longueurs sont majeures même si le pas de 6a de l'avant-dernière parait bien sous coté. La marche pour rejoindre les rappels est aussi un brin exposée.

Deuxième voie de la semaine, départ avec Alex et Claude vers 16h de Grenoble, retour vers 23h. Alex a fait les 5 premières longueurs à corde tendue. La dernière longueur en 6b est superbe. La cascade d'en bas est un joli coin à l'approche minimaliste. Dommage qu'il y ait aussi peu de voies.
Pas de photos, de toute façon il ne faisait pas super beau.

Enfin une grande voie ! Après plusieurs mois d'inactivité dus à la rédaction de ma thèse, j'ai enfin fait ma première grande voie de l'année 2006: l'éperon des gosses mythiques sur le site de St Egrève. L'intérêt principal de la voie est d'être située à un quart d'heure du centre de Grenoble, Alex et moi l'avons donc faite après le boulot. La voie est très facile mais ça fait rudement plaisir de grimper en extérieur.

Retour au rocher lors de ce week-end escalade avec le Gucem. Le site est superbe même si à l'ombre il ne faisait pas bien chaud. On a principalement fait de la couenne dans les secteurs Château et Belleric.

Sympathique randonnée dans le Dévoluy avec un groupe du Gucem dont Ludovic et David. Grand beau temps et neige transformée au programme.

Après une journée de cascade à l'ombre, nous choisissons une journée de ski au soleil, histoire de bien saisir le contraste et de ne pas contrarier Anne, qui arrive à avoir des onglées même aux pieds en cas de températures négatives. Nous commençons par nous fourvoyer quelque peu en forêt (heureusement que j'avais pris la carte ;o) mais retrouvons le droit chemin sous la forme d'une raide partie forestière peu enneigée où Laurent découvre l'adhérence mirifique de ses peaux de phoque. Nous pénétrons alors la brume, qui est en fait une mer de nuages. Une pause revigorante dans un chalet nous permet de repartir du bon pied avant de traverser à flanc pour rejoindre le vallon de Truchières (ouf c'est le bon !).

Nous découvrons le soleil presqu'en même temps qu'un groupe de 25 skieurs partis avant nous (facile, on est partis de la voiture à 10h15, soit les derniers sur 50 voitures !). Et là, la forme commence à vraiment diminuer, Laurent et moi nous étant usé les mollets la veille, Anne nous met dans la vue plusieurs minutes, ce qui lui permet de lézarder au soleil comme elle sait si bien le faire, en nous sortant sa gourde d'eau (merci bien, le thermos étant vide...) et en prenant quelques photos. La belle face sud de la Tête de l'Aupet se découvre, soutenue à 30° et très belle. On passe devant de jolis gendarmes jaunes, dont la "Demoiselle", surplomblante de tous côtés, et de belles parois ocres et orangées à la solidité douteuse bordent notre trace. La combe était magnifique mais la face l'est aussi, nous finissons à l'agonie tandis qu'Anne nous encourage au sommet avec les 4 quadragénaires qui se trouvent au sommet, fort sympathiques d'ailleurs. Enfin les derniers rochers sur 30m nous donnent accès au sommet, skis aux pieds après 2 ou 3 passages en escalier.

La vue est superbe, mer de nuages, Petit Ferrand, Vercors, Ecrins, Alpes du Sud... la même vue qu'au Grand-Ferrand à peu de choses près. Anne et Laurent sont ravis de découvrir ce massif extraordinaire pour le ski. Les gens nous proposent du vin blanc, tandis qu'Anne offre à tout le monde du gâteau tout frais, alors que je partage aussi une tomme bien moisie et du saucisson. La descente est sympathique, le haut un peu boulé pas encore très bien transformé malgré l'heure tardive de départ du sommet à 14h30. Ensuite la transfo est un peu trop dégelée mais ça passe bien. Laurent déchausse involontairement sur une plaque de grains fins et un peu glacée. Dans la combe orientée Est, nous arrivons même à skier en poudre les contrepentes Nord, un régal. Je prends quelques vidéos et photos avec le Nikon d'Anne (il faut dire que je suis meilleur pour filmer que pour être filmé ;o), mon appareil chéri me manque...

Puis nous replongeons dans le brouillard, et trouvons plutôt bien le chemin du retour, même si nous sommes passés 30m à droite de la cabane de l'aller. Laurent finit un peu fatigué, et avec Anne nous faisons quelques sauts de bosse pas toujours volontaires, Anne ayant fini sa réception assise sur les skis à pleine vitesse, il lui faudra quelques secondes pour se relever sans chute. A la voiture, nous sommes les derniers, seule reste la Peugeot 205 de Julien, camarade de cascade de glace de l'année dernière, deuxième rencontre GUCEMiste (du nom du club de montagne de Grenoble) de la journée après Alexis à la boulangerie de Tavernolles le matin.

En bref, une journée bien remplie, comme auraient dû l'être plus nos gourdes ;o)
Photos de la sortie

Après deux jours passés à Nice à manger et profiter du soleil travailler, il était temps de revenir aux choses serieuses. On oublie donc le soleil et le fait d'être dehors en t-shirt, direction Molines en Champsaur et ses cascades qui ne voient pas le soleil de la journée. Je retrouve donc Alex et Christopher à 6h du matin parc Paul Mistral et nous partons pour ce spot méconnu. Arrivés sur place, nous nous équipons rapidement et entamons l'approche sur une route forestière bien damée. Petit hic, la route suit le flanc gauche de la vallée tandis que les cascades qui nous intéressent sont sur son flanc droit. Qu'à cela ne tienne, je pars directement à droite en brassant dans cinquante centimètres de neige croutée. La traversée est fatiguante, Christopher prend le relais de l'autre coté de la vallée et nous finissons par rejoindre le pied d'une goulotte : c'est "Fausse Joie", 150m en 3+. Alors que nous sortons la corde au pied, Christopher part en solo et sans casque dans le premier ressaut (peu raide). Nous le rejoignons quelques minutes plus tard au pied des difficultés. Il y a deux longueurs de glace, la seconde est raide et soutenue. Alex enquille la deuxième longueur sans problème puis Christopher le suit. Dans la partie raide, ce dernier arrache une assiette qui lui atterit sur le nez, il saigne un peu mais rien de cassé. Je les rejoins ensuite Alex au relais d'où Christopher est déja parti pour une dernière longueur très facile, Alex assurant en même temps Christopher qui monte au dessus de lui et moi qui monte en dessous. Nous nous retrouvons tous sur un chemin pas tracé mais qui nous permet de redescendre rapidement. L'objectif est alors d'enchainer sur une seconde cascade de ce coté de la vallée. Après une nouvelle séance de brasse, nous arrivons au pied d'une seconde cascade, "Le Grand Rideau" 200m en 4. Le début est facile, ensuite une pente de neige nous amène au pied d'un superbe cirque glaciaire. Le versant de droite est très raide, nous nous attaquons donc au coté gauche qui présente deux longueurs raides et soutenues. Alex randonne la première. Pour le rejoindre, Christopher et moi grimpons en parallèle. Au bout de quelques mêtres, je perds mes crampons. Heureusement, je suis au niveau d'une broche sur laquelle je me vache. Christopher fait de même et parvient à me remettre les crampons. Nous repartons rejoindre Alex à un relais 50m plus haut. De là, Alex et Christopher enchainent la fin du rideau puis me rejoigne en rappel. Le jour tombant et la brume montant, nous redescendons rapidement le couloir de neige et un dernier rappel nous ramène sur le chemin. Mais la, manque de chance, le rappel se coince et Alex remonte avec mon shunt pour le décoincer. Le temps d'arriver au fond de la vallée, la nuit est bien tombée et nous suivons plus ou moins des traces de raquettes. Après quelques errances nocturnes et une perte d'un crampon, nous arrivons finallement au parking. De là nous repartons pour Grenoble où nous arriverons à 21h. Une sortie de 15h Grenoble-Grenoble, c'est pas mal en cette saison, ça m'aura au moins permis de bruler les calories emmagasinées à Nice.

Photos du jour

Encore une belle journée de cascade facile. L'objectif était d'aller grimper sur une demi-journée (pour qu'Alex ne pose qu'une demi-rtt) en semaine (pour avoir moins de monde). Au final, nous enchainerons deux voies, la goulotte de Muretouse et Cagade. La goulotte est très jolie, nous avons du faire un petit peu de corde tendue car certaines longueurs dépassent les 50m. Cagade ne comporte qu'une longueur assez raide et physique.

Les photos sont ici

L'objectif de la journée était une cascade facile pour découvrir le secteur de cascade de Villard Reymond. Alex et moi arrivons sur place vers 8h. Contrairement à la voiture qui nous suivait, nous n'avons pas eu besoin de mettre les chaines (d'ailleurs, on en avait pas). La marche d'approche se fait en descente et permet de rejoindre le fond de la gorge. De la, nous cherchons la cascade "Pomme d'Api", mais bon sans topo on n'a pas trouvé tout de suite. Nous finissons par rejoindre le pied d'une ligne sans trop de conviction. La cascade commence par une longueur peu raide avec seulements quelques parties en glace. Le relais se fait sur deux broches (bien que le topo c2c indique un spit).
Les deux longueurs suivantes sont bien plus intéressantes. Elles sont entièremment en glace avec un court passage raide. La glace est très bonne, sorbet, et ancre très bien. Le relais intermédaire se fait sur deux abalakovs en place. Il est suivi d'une grande longueur dépassant les 50m. Cela tombe mal vu que notre rappel ne fait que 47m, je me retrouve donc à suivre Alex à corde tendue dans le crux. Heureusement, ce passage n'est pas très difficile et je rejoins rapidement Alex au sommet où il a fait un relais sur un arbre.
Quelques pentes de neiges permettent de rejoindre l'ancienne route où la trace est faite. La route passe dans un tunnel permettant de s'exercer au dry-tooling et permet de rejoindre la voiture. Nous arrivons à la voiture avant midi et passons par Villard Reymond pour profiter du soleil après cette séance de cascade-plaisir.
Quelques photos

Après la cascade de la veille, Alex a accepté de faire une randonnée à ski pas trop dure. Départ tardif de Grenoble (9h), nous partons de la voiture à 10h40. La course fait 1350 mêtres de dénivellé, elle ne pose pas de difficultés particulières si ce n'est le dernier ressaut, étroit et en neige dure au point le plus raide. Cependant, ça passe sans sortir les couteaux. Arrivée au sommet un peu après 14h, le panorama est magnifique, des Ecrins au Mont Blanc. La descente fut assez éprouvante : la qualité de la neige était très variable, croutée par endroit et poudreuse à d'autres. J'ai eu beaucoup de mal à enchainer les virages, ce qui fait que nous ne sommes arrivés à la voiture que vers 16h15. Bref, il va falloir que je m'habitue à ces skis.
Photos de la sortie

Samedi 14 janvier,
Après un départ peu matinal, Alex, Christopher et moi nous retrouvons à La Grave vers 8h30 sans objectifs précis. Il y a déja deux cordées dans Caturgeas, une dans mini-moulin et une dans la promenade du Matheysin. Après repérage, Suprême Dimension parait en condition correcte sans être très fournie pour autant. Nous décidons donc d'attaquer cette ligne. Après avoir fait la trace, Alex part dans la première longueur. Cela commence par un ressaut assez fin, puis une pente peu inclinée et enfin le crux de la voie, quelques mêtres quasi-verticaux. L'ensemble ne pose pas de problèmes à Alex qui prend tout de même son temps et installe le relais sur un abalakov trouvé au dessus du crux. Christopher le rejoint ensuite puis je fait de même. Le passage clé est raide, aussi je me permet quelques pauses pour débrocher avant d'arriver au relais. La longueur suivante est nettement moins raide mais la glace parait fine par endroit. En plus, le relais est assez exposé aux assiettes expédiée par le premier dans cette glace cassante. Alex repart, après quelques instants, l'un de ses crampons saute, le contraignant à poser rapidement une broche et à se vacher sur son piolet pour remettre son crampon. Au bout de la longueur, Alex disparait de notre vue. Nous entendons alors un craquement sinistre puis voyons débarouler de gros blocs de glace qui heureusement passent légerement à gauche du relais. Les blocs sont suivis d'un des piolets d'Alex qui termine sa course au pied de la cascade. Alex arrive tout de même à poser un relais pour que nous puissions profiter de cette longueur. Comme il est déja assez tard, le haut de la cascade prend le soleil et nous sommes constamment arrosés de petits morceaux de glace. Nous décidons alors de redescendre sur les abalakovs, et rejoignons sans problème la voiture. Il nous faudra donc revenir pour terminer cette jolie cascade même si nous avons passé les difficultés.

Photos

Mardi 27 décembre,

Nous partons avec Alex pour une journée de cascade de Glace, histoire de pouvoir tester mes nouveaux Quarks. Nous rejoignons Nawale et Olivier au niveau du tunnel de Caturgeas. La première chose que l'on remarque, c'est qu'il fait très froid, -15. Il y a pas mal de cordées sur le site, aussi nous allons tous les quatre dans une petite goulotte juste à droite de Caturgeas. L'accès au haut du tunnel est un peu physique, la glace étant très froide et cassante. Dans la goulotte par contre, la glace est très bonne ce qui la rend bien agréable à grimper.

Après quelques moulinettes, direction le Grand Clôt pour couenner dans la première longueur. C'est plus raide (3+ ?) et nettement plus intéressant. Alex nous installe deux moulinettes dont nous profitons un moment. En fin d'après-midi, je m'engage dans une traversée alors qu'Alex grimpe au dessus, erreur stupide qui me vaudra un bon pain de glace dans la joue gauche. Comme c'est un peu ouvert, nous rentrons sur Grenoble où je passe aux urgences. Bilan, même pas un point de suture, juste une petite cicatrice (qui devrait disparaître) et une bonne leçon (ne jamais s'engager juste derrière quelqu'un).

Quelques photos